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Serendipity Première

2 juin 2006

Zut de zut

filles_pluieJe suis encore en retard ! Hier je m'étais promis d'écrire un billet sur un des articles du Elle de cette semaine découvert gâce à l'excellent "Mon blog de fille" .  Mais j'ai pas trouvé le Elle, j'ai sans doute pas bien cherché c'est vrai mais c'est-à-dire qu'avec ma Juju on n'a pas arrêté de discuter donc on n'a pas vraiment eu l'esprit à regarder tout autour de nous... Mais je vais me rattraper, je vais me ratrapper, promis!
J'en profite d'ailleurs pour dire que Julie elle était là dimanche. Je le dis parce que sinon elle va bouder et comme je ne souhaite pas qu'elle boude. Mais c'est normal aussi que je ne l'ai pas mentionnée ! Elle fait partie de la famille désormais, à la maison elle est comme chez elle et même la puce ne s'étonne plus de la retrouver avachie sur le canapé pour lire une B.D. (enfin quand je dis avachie, c'est juste une expression hein...).
Donc je vous laisse avec encore une fois des promesses : un billet sur l'actualité ahurissante de ces derniers jours et un autre sur mes nouvelles expériences culinaires (j'ai encore une fois pas eu le temps de prendre des photos, argh!). En attendant je vous mets de nouveaux liens (Maman, les liens ce sont les noms d'autres blogs que tu peux aller voir en cliquant dessus ;-).

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30 mai 2006

La rencontre

mozartUn week-end presque ordinaire, presque parce que dimanche mon amoureux avait invité trois amis (et pas n'importe lesquels!) et leurs petites femmes et moi, hé bien moi,  j'étais dans mes petits souliers. Mais commençons par le début...

Samedi matin, après le petit dodo de récupération, les courses. Un bon repas ne s'improvise pas donc liste dûment préparée la veille et hop me voilà armée de mon stylo dans les grands rayons d'un non moins grand magasin, ah que je les aime ces hypermarché, rendez-vous de la beauf attitude et du râleur professionnel... je parviens non sans mal à trouver mon bonheur et rentre à la maison les bras chargé avec pour mission de nettoyer mon frigo et d'y ranger tout ça... à peine fini c'est déjà l'après-midi, alors on file à la dédicace d'une B.D. fruit de la bande à Charlie. Je la découvre en magasin et je me mets à glousser devant les créateurs, très drôle... et puis hop je file abandonnant mon cher et tendre et notre visiteuse américaine pour filer prendre soin de moi une demi-heure avant de rentrer épuisée nous mitonner un petit plat pour nous redonner un peu de vigueur... il est vingt heures trente, je sais que je n'irai pas fêter les noces de plume d'une amie pacsée, je suis bien trop fatiguée, pas grave me dis-je, je les inviterai à dîner... pourtant le sommeil me boude alors ni une ni deux je me mets aux fourneaux.
C'est que j'aime ça moi, couper, cuisiner, mitonner, mijoter, goûter, savourer, saliver... sur mon  petit cahier de recettes il y a un petit mot qui dit "Je réalise un acte poétique" et c'est vrai... La vérité c'est que quand Coline ferme les yeux pour dire "Hum, c'est bon, on lui met A++ à cette recette!", quand mon homme me regarde en souriant juste comme ça parce que c'est bon, quand mes amies rieuses se vautrent dans le plat en sauçant avec un bout de baguette fraîche affirmant "Oh la la, je devrais pas !" et bien j'ai bien l'impression qu'il existe l'acte poétique. Parce que l'espace d'un instant il y a un plaisir tout simple, un bonheur léger, un truc qui nous éloigne du quotidien.
Donc me revoilà dans la cuisine après une bonne nuit de sommeil à huit heures, un dimanche matin, encore un petit tour par la boucherie et tout sera presque prêt, ça tombe bien les invités ne vont pas tarder... A défaut d'avoir pris le temps de prendre des photos, je ne peux que vous lister les délices de ce fabuleux dimanche...
Après les broch'tinettes de tomates cerises, carrés de comté et fines tranches de surimi, place à l'entrée. Une seule assiettet_diamants_3 pour trois saveurs : une première verrine de petites crevettes dans une soupe de concombre, une seconde, superposition de boudin noir poêlé, de compote de pommes et de fine chapelure de Spéculos, le tout accompagné d'une fine tranche de cake aux olives et à la dinde. Suivent les coquilles St Jacques à la nage servies avec des céréales et des légumes cuits au four, le tout napée d'une sauce à peine crémeuse. La salade de mâhc fait alors sa belle accompagnée d'un plateau de fromage (il était coulant le camenbert, miam!) garni de poires comices. L'assiette de dessert a attendu un peu avant de se montrer : verrine de mousse au chocolat, verrine (encore) de lacté aux fraises et au mileu d'elle un gros diamant (euh c'est un gâteau genre sablé...). Inutile de vous dire que les nectars rouges et blancs furent nos complices tout au long du repas qui fut bien bon ma foi...

Les mets furent certes savoureux mais plus encore ce moment partagé à se connaître. "Enchantée" c'est ce que j'ai souvent pensé pendant cette journée.
                                                                                                           Photo empruntée à l'excellent blog Station gourmande
                                                                                                                                               la recette des diamants vient aussi de là !

25 mai 2006

A l'heure où...

amnesty
A l'heure où je vous écris, à l'heure où certains se couchent et d'autres rient, il est une centaine, un millier peut-être, de femmes qui pleurent, qui crient, qui souffrent. Pour elles, parce que les mots me manquent et qu'honnêtement je ne sais pas quoi faire d'autre pour améliorer leur sort : ces quelques lignes.
Il y a quelques mois paraissait un rapport d'Amnesty International, intitulé Les violences faites aux femmes en France. Une affaire d'Etat. Je l'ai lu, j'ai eu mal et, pourtant, la situation des femmes en France est loin d'être douce. Comme à mon habitude, pour continuer à vivre, à sourire, parce que mes épaules sont trop frêles et mon coeur souvent trop sensible, j'ai laissé ce rapport sombrer dans l'oubli qui préserve, jusqu'à ce soir... En ouvrant mon courrier éléctronique, j'ai trouvé ce message:


COLLECTIF FEMININ-MASCULIN

Lycée jean Macé

34, rue Jules Ferry
94 400 Vitry-sur-Seine
feminin-masculin@wanadoo.fr

 

 

Une jeune fille de 19 ans, habitant le quartier du Fort à Vitry, scolarisée au Lycée JJ Rousseau, a été égorgée le lundi 15 mai 2006 par son fiancé avec lequel elle ne voulait plus se marier. Elle préparait son bac, elle était joyeuse, active, appréciée de tous.

 Nous disons à la famille tout notre émoi, notre peine, notre bouleversement. Cette jeune fille est l’une d’entre nous, nous sommes toutes et tous en deuil.

 

Nous voulons dire aussi notre solidarité

 Nous nous sentons tous-tes interpellé-e-s car la violence au sein du couple est un problème de société. Une étude récente montre qu'en France, une femme meurt tous les quatre jours sous les coups d'un conjoint ou d’un petit ami. Une femme n’est pas la poropriété privée d’un homme.

 

Trop de femmes et de jeune-filles sont battues, assassinées ou menacées de l’être, pour n’avoir pas voulu obéir à un homme, ou pour avoir voulu le quitter ou pour ne plus l’aimer.

Cela s’appelle trop souvent « crime passionnel » ou par possession. Nous refusons cette appellation qui n’est qu’une excuse à des crimes sexistes. Il faut que cette idée qu’on puisse tuer une femme « par amour » devienne inacceptable un fois pour toutes. Le collectif Féminin-Masculin s’engage une fois de plus à tout mettre en œuvre pour faire reculer une façon de penser et d’agir qui participe à l’oppression des femmes, dans toutes les sociétés et dans tous les pays.

 

Nous appelons toutes et tous les vitriots à participer à la marche silencieuse que sa famille et ses ami-e-s organisent le dimanche 28 mai à 14h au départ de l’esplanade de la Mairie.

 

Le Collectif Féminin-Masculin de Vitry

MARCHE SILENCIEUSE


POUR DATOU



DIMANCHE 28 MAI à 14H

 

DEPART : ESPLANADE DE LA MAIRIE DE VITRY


Vitry-sur-Seine, c'est là où j'ai appris mon métier, là où j'ai découvert une autre réalité : celle de mes élèves, celle de ses gamins auxquels je me suis attachée, celle de ces ados qui iront bientôt au lycée. Ce soir je suis triste de voir que la violence aura une fois encore gagné, de manière irrémédiable, sur les mots/maux. Ce soir je suis écoeurée de voir qu'on peut ôter la vie comme ça, pour ça. Ce soir je me demande où tout ça finira.

15 mai 2006

Artiste chocolatière

toile_vd_d1

 Elle, c'est une romantique, une femme sortie tout droit d'un film de princesses, qui a décidé de nous faire rêver. Alors à l'heure où les magazines sortent leurs éternels régimes miracles supposés nous rendre heureuses en même temps que belles, visiter l'atelier de Virginie Duroc-Danner c'était une découverte, un plaisir, un bouleversement.

le_livre_des_merveillesDepuis quatre ans, cette passionnée passe près de quinze heures par jour à inventer, perfectionner, mettre en beauté de petits morceaux de paradis. L'histoire a commencé par la fabrication maison (ça se passait dans sa cuisine) de chocolats que Virginie trouvait certes délicieux mais nus, tout nus ! Alors ni une, ni deux, elle décide d'explorer le monde de la confection chocolatée. Faisant fi des difficlutés titanesques que comportent un tel dessein, elle s'arme de patience et travaille sans relâche à créer pour ces petits bouts déshabillés les plus belles parures qui soient. La route est longue et semée d'embûches car l'alchimie chocolat-couleur est une chose alambiquée. Qu'importe, la grande Dame des Chocolats multiplie les expériences, va jusqu'à vendre son appartement pour investir davantage encore et... réussit.

Chaque année désormais, une nouvelle collection prend corps dans un atelier perdu au coeur de Rueil-Malmaison. A l'entrée,4 un  simple "VDD Very Décontractée Décontractée" vous accueille, mais ne vous y trompez pas, cette virtuose est aussi une perfectionniste acharnée. Il suffit de pénétrer dans son laboratoire pour s'en rendre compte. Dans une variation de roses courant du sol au plafond tout a été pensé avec minutie, même les coccinelles courant sur la porte d'entrée et les étiquettes des rayonnages sont assorties ! Au milieu Princesse Virginie fait tourner robots et fontaines de chocolat et compose ses symphonies du bout des doigts.

On connaissait les défilé haute couture, place désormais aux défilés chocolatés !

rencontre1Dans notre paquet, elle avait disposé de savantes compositions aux noms évocateurs. Ainsi Hasard, Délire, Prélude, Caresse, Prudence, Chance, Pulsion, Volupté, Ravage, Evasion, Trahison, Folie et Frisson ont chacun provoqué dans mon palais des explosions de douceur, de passion, de déraison.  Deux cependant m'ont ému davantage encore... le premier c'est Révélation car sa beauté égale la surpise à sentir couler le subtil accord caramel cassis ; le second  c'est Rencontre, un coeur de caramel au beurre salé  et de chocolat au lait, un instant volé au temps, une merveille de goût jamais encore égalée, une finesse dont je ne me remets toujours pas.

Maintennant en tout cas je le sais, c'est chez Virginie Duroc Danner que j'irai chercher mes chocolats.

14 mai 2006

...

avatar_jnvp
être malade !

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3 mai 2006

Arfff...

vernissage1Je peine à trouver les bons mots pour vous raconter mes instants de femme heureuse et ces petites conceptions élaborées que je vous avais pourtant promis de partager... Alors en attendant, juste une petite info... Sur le modèle actif de l'expo "Aux arts citoyens", une autre se tient pendant une semaine au Cinéma Le Barbizon, 141 rue de Tolbiac dans le 13ème (ça se voit pas mais je le dis avec l'accent de Miss Fran et de ses plans capitaux... ;-).

1 mai 2006

Dessin de table

dessin_de_table3

Mon HDMR, alias mon homme, quand on lui parle et qu'il est concentré, il dessine. Il griffonne, rature, recommence, détaille et puis parfois, de tout ça, une petite perle jaillit. Hier c'était celle-ci.
Je le regarde dessiner pendant qu'on lui parle, je le regarde lui et je réfléchis à cette vie que je pensais si différente, que j'appréhendais si étrangement. Demain je vous raconte ma pensée de la femme, mes conceptions évolutives de la vie de couple et ce que la vie m'a appris en si peu de temps... Bien à vous mes lecteurs, dormez bien...

1 mai 2006

La Halle aux Blancs Manteaux, du 17 au 22 avril

affiche_aacw21Dernière semaine des vacances, ma soeur accompagnée de son jules viennent passer quelques jours, au gré de leurs déambulations ils découvrent une petite expo au principe inédit et fort sympathique... Je m'y précipite donc, me promettant d'y emmener Coline plus tard...

Le lieu : La Halle aux Blancs Manteaux, une bâtisse rectangulaire tapissée pour l'occas de photos de jeunes grimaçants qui font sourire. Ca commence bien, avant même d'y être je suis déjà bien.
Le principe : Des artistes partout qui ont envahi l'espace avec leurs bombes acryliques, leurs feutres, leurs affiches vierges. Ils composent devant vous et une fois leur oeuvre achevée s'empressent d'aller l'accrocher à ces grands panneaux gris d'ordinaire réservés aux campagnes politiques : clin d'oeil au titre du happening "Aux arts citoyens!". Elle est belle cette idée de se battre avec les dessins, juste pour défendre une idée, juste pour dire ce que l'on pense, une autre manière de s'engager. Bienvenue cette géniale initiative après la peur qu'avait créée la grosse affaire des caricatures.
Le must : Le petit carnet disponible à l'entrée, des pages vierges à faire remplir par les artistes eux-mêmes. Aucun ne sera jamais le même, tous uniques et donc précieux. Le dernier jour de l'expo certains faisaient déjà des paris sur le nombre d'oeuvres que les visiteurs/consommateurs mettraient en vente sur ebay. Hé oui, à chaque initiative ses limites, elles furent ici posées par des profiteurs boulimiques qui ne regardaient pas les affiches exposées, s'intéressaient encore moins aux artistes mais  se contentaient  de faire le pied de grue devant chaque table pour avoir leur dessin dans  leur carnet. Une honte...
Les piquants : Deux petites intrues dans cette expo bon enfant où tous ceux qui étaient un tant soit peu curieux se voyaient accueillis, expliqués, intégrés à ce mouvement créatif. Deux petites exceptions : placées toutes deux à l'entrée de l'expo. L'une connue, l'autre pas du tout. Misstic et la jeune fille de l'accueil. La première se la joue star, refuse de se prêter au jeu des questions, méprise du regard et des mots les quelques admirateurs venus lui demander quelques traits. Elle toise, sort un petit tampon, d'un geste sec appose sa marque, griffone des mots souvent vulgaires et hop fini, au suivant. Décevant. La seconde, balance sa longue et magnifique chevelure de droite à gauche, sourit de loin mais se montre carrément hautaine et presque offusquée que je puisse m'encquérir du nom d'un artiste absent  ce jour là mais dont l'oeuvre était drôle et dérangeante. (L'artiste s'appelle Prune. Coline et moi avons adoré ses petits monstres.) Donc cette créature tout en beauté vous envoie ballader pour une simple question posée. On retrouve partout ce jeu du pouvoir, même chez ceux qui veulent le dénoncer. Une bonne leçon.
Les belles rencontres : Forcément il y en a eu quelques unes. Dans l'ordre, croisés sur mon chemin, Les Bracolleurs avec quipict0043 j'aurais eu quelques mots sympathiques sur la difficulté d'enseigner et sur ce que l'on peut faire avec des étudiants sur le travail du logo et du rapport à l'image. J'ai beaucoup aimé son affiche sur Kyoto. Franck Duval et ses collages. Speedy avec une mention spéciale pour son "Une étoile pour chacun", magnifique. Couly et son petit bonhomme rigolo, comme ses affiches "Caca" d'ailleurs. Les WCA, aka les Artistes ouvriers, des prodiges du pochoir ciselé, inspiré de tableaux connus et de leurs propres photos. Un clown dont j'ai oublié le nom (et qui j'espère ne m'en voudra pas, mais la petite histoire triste est que je l'ai perdu mon petit carnet et avec lui tout ce que j'avais pris soin de conserver, y compris la petite liste des artistes présents!) il évoque sur papier les clowns tristes, c'est touchant. Haut-en-couleurs Raffe, des couleurs tristes, des pochoirs simples, des traits légers, un long moment passé en compagnie de Coline, assises, à regarder. Nous avons tant aimé que Coline y aura choisi la première oeuvre de sa collection. Je repartirai quant à moi avec un pochoir de bébé. Pour finir C215, fou de sa fille, poète, travaillant avec des peintres qui prêtent à ses mots leurs couleurs et leurs images. De lui, j'emporte un magnifique livre que je découvre doucement.
Appel à témoin : Le dernier jour, quelques minutes avant la fermeture des portes, j'ai laissé, au sol, devant les affiches de Raffe Haut-en-Couleur mon carnet, qui était aussi celui de Coline. J'en aurais presque pleuré en rentrant. Je garde en mémoire tous les dessins que tous avaient eu la genillesse de nous offrir mais si un jour quelqu'un le retrouvait ou connaissait quelqu'un qui en aurait ramassé un... Ben, n'hésitez pas, dites-le moi...

Et pour tous ceux qui n'ont pas pu y être, les images. Enjoy !!!

30 avril 2006

Rien écrit depuis le 13 !!! Aïe !

Non mais faut dire j'ai des excuses : les vacances d'abord, une ch'tite bronchite asthmatiforme et un déménagement!
Le résultat : je n'ai peut-être rien écrit mais j'ai plein de choses à vous dire... sur l'actualité, l'éducation, les expos, la famille recomposée, le couple en perpétuelle élaboration, ma fille qui grandit, moi qui vieillit (ben si fallait bien un jour) et plein d'autres choses... A demain pour la première partie !

13 avril 2006

Une découverte littéraire

Elle était, jadis, toute petite et réunissait toutes ses passions en un seul et même lieu, aujourd'hui elle est devenue grande et chacun de ses adeptes trouve son bonheur dans un lieu qu'elle a conçu juste pour eux.
Elle c'est La librairie Millepages à Vincennes.
Lorsque je l'ai découverte, bandes dessinées et littérature jeunesse se partageaient les deux étages d'une petite maison809921 tandis que l'autre "grande" littérature s'étalait déjà dans un lieu rien qu'à elle. Depuis, les choses ont changé. La bande dessinée est restée dans la petite maison mais elle y occupe désormais toute la place, la littérature des "grands" continue de pavaner dans sa boutique et, pour le plus grand bonheur de Coline, les enfants ont désormais leur espace avec un coin lecture pourvu de coussins et de lumières douces. Un vrai régal !

Les ingénieux libraires de Millepages auraient pu en rester là. Pensez-vous, ils continuent sur leur lancée. Depuis longtemps déjà, ils soignent le lecteur en fournissant pour chaque nouveauté présentée une petite critique (rédigée par leurs soins évidemment). Depuis quelques temps déjà, ils organisent pour petits et grands des ateliers, soirées dédicaces, moments lectures et autres stimulations intellectuelles. Le mois dernier, ils ont franchi une nouvelle étape et ont organisé la soirée des "Pochtrons zingueurs".
Le principe est simple, réunir deux plaisirs essentiels : celui des mots et celui du palais. Dans les deux cas nous fûmes servis !  La grosse mignonne se chargeait de rincer notre gosier et de titiller nos papilles, tandis que l'imposant Franz Bartelt, le gouleyant et rond Pierre Autin-Grenier et le timide Dominique Fabre nous régalaient les oreilles de leurs lectures. Les rires et bonnes discussions furent de la partie et je repartais avec quelques livres sous le bras, ravie d'avoir écouté mon amoureuxjardinbossu1 car deux d'entres eux sont désormais dédicacés !

Depuis cette soirée, mon rythme lecture étant presque au point mort, je n'ai eu le temps de parcourir que les pages de Franz Bartelt et là il faut que je vous dise : oui c'est de l'humour noir, oui l'intrigue est bien ficelée mais le meilleur dans tout ça c'est Karine et son gars. Je ne vous dirai rien de plus tant je crains de gâcher votre plaisir. Un seul conseil, courez vous y vautrer !

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